Lieu de culte médiéval, puis forteresse militaire au XIXe siècle, le Mont-Valérien, durant la Seconde Guerre mondiale, a été le principal lieu d’exécution en France de résistants et d’otages fusillés par l’armée allemande.
Après-guerre, le site fut choisi pour honorer la mémoire de tous les combattants morts pour la France de 1940 à 1945. Le mémorial de la France combattante au Mont-Valérien fut inauguré par le général de Gaulle le 18 juin 1960.
Le Mont-Valérien est un élément central dans la compréhension de l’organisation répressive allemande sur le territoire français. La multiplicité des parcours des 1003 fusillés, résistants condamnés à mort, otages, communistes ou Juifs, permet aujourd’hui d’en décrire la diversité.